Très chère madame Bep c’est avec stupeur et chagrin que je viens tout juste de réaliser votre départ à vous aussi pour rejoindre votre bien aimé mari Monsieur Edouard.
Les éloges que j’ai également pour vous ne cessent de me traverser l’esprit.
A mes yeux vous étiez la parfaite symbolique de la femme forte, digne, indulgente, respectueuse et respectée mais aussi bien entrepreneuse. Vous étiez en outre entière et vraie car vous n’alliez jamais par quatre chemins pour dire ce que vous pensiez.
En effet, je vous ai toujours considérée comme étant une femme avec une personnalité bien déterminée mais sans oublier que vous restiez pour nous cette unique grand-mère qui nous accueillait avec tout plein de bonnes et belles manières, de fabuleux sourires et surtout des saluts quasi-quotidien (coucous de la main) depuis votre fenêtre.
Comme Monsieur Edouard, vous observiez habituellement les enfants jouer d’autant plus que vous appréciez leur vivacité et quand vous le pouviez, vous sortiez pour partager des discussions agréables et remettre des friandises aux enfants.
Ce n’est pas tout. Vous aviez toujours (et encore aux dernières apparitions) la tête bien-pensante et l’oreille très attentive. Je me disais toujours au fond de moi : « tiens, ce que j’aimerai tellement être aussi forte, saine d’esprit et de corps que Madame Bep lorsque que je vieillirai ».
Je me remémore souvent vos paroles sages et dires (spécialement en ce qui concerne l’éducation des enfants ou les relations interhumaines) et m’avise de les prendre en exemple ou d’en rire.
Vous éveilliez et émaniez notamment beaucoup de pensées positives. Vous aviez cette aptitude de transmettre ce que vous aviez appris à travers votre expérience de vie à celles qui vous entouraient c’est-à-dire nous les femmes de demain.
Madame Bep je vous vois comme une femme qui est/restera à jamais un précieux ornement de la terre et un soutien moral idéal pour son mari et ses voisines.
Votre force réside aussi dans votre reconnaissance à cette codépendances avec les personnes qui vous offraient du soutien et surtout celle de monsieur Edouard.
Par-dessus tout, j’admirai et admire encore ce ‘parfait binôme’ que vous formiez avec monsieur Edouard. Et comme dirait mes enfants pour finir « A la vie, à la mort ».
Enfin pour conclure, toutes mes sincères condoléances aux proches parents de Madame Bep, et ceux et celles qui ont croisées son chemin.
J’espère que l’on se reverra un jour au paradis
Lila , Adam et Milla Rozemarijn 119